Stretching et récupération
L’efficacité du stretching pour améliorer la récupération reste un sujet controversé. La pratique de stretching passif est principalement bénéfique pour notre bien-être.
Par contre, le stretching après une séance d’entraînement spécifique (d’endurance ou de force) devrait être planifié avec modération : après un entraînement de course à pied, par exemple, s’étirer avec 2-3 séries de 15-30 s par groupe musculaire permettrait d’améliorer la récupération.
Dans la littérature scientifique nous trouvons peu de preuves qui démontrent l’efficacité du stretching statique. Au contraire, un entraînement de force excentrique (la phase du mouvement où le muscle s’allonge, par exemple la phase de flexion des genoux lors d’un squat) permet de :
- prévenir le risque de blessures musculaires
- augmenter la flexibilité musculaire en augmentant la raideur musculotendineuse, ce qui permet d’améliorer la compliance musculaire et d’obtenir une meilleure restitution d’énergie lors des contraction musculaires pliométriques.
- accélérer le retour au sport dans le cas d’une rééducation
Contre-indications :
- Evitez d’étirer des muscles courbaturés
- Evitez d’étirer les muscles immédiatement après une séance d’entraînement à haute-intensité ou un entraînement visant l’amélioration de le force afin d’éviter des lésions musculaires
- Quand vous vous étirez, évitez les positions du corps qui impliquent une contraction musculaire importante ou qui induisent une grosse contrainte aux articulations qui ne sont pas impliquées directement dans l’étirement
Références :
- Recovery for Performance in Sport, Human Kinetics, 2013
- O’Sullivan et al., Aspetar Sports Medicine Journal, 2014